1. ROLES

 

2. PRINCIPE


Ce principe nécessite un très bon état de surface (polissage), un ajustement avec un faible jeu entre les pièces, une vitesse de rotation, un lubrifiant, un débit d’alimentation supérieur aux fuites entre les pièces (maintien d’une pression).

Sous l’action de la pression de l’huile,l’arbre qui tourne, est maintenu en suspension, le frottement hydrodynamique occasionne un faible coefficient de frottement (f =000.2) .

L’adhérence ( A = poids ´ f ) est réduite.

Ainsi :

 

La diminution de l’adhérence des pièces mobiles réduit l’énergie nécessaire à entretenir la rotation, elle améliore les performances du mécanismes (rendement) et réduit l’usure des pièces (augmentation de la durée de vie) .

 

3. CONSTITUTION

Sur les turbomachines le circuits de lubrification est de type carter sec à recirculation.

Il se compose :

·         d’un circuit de d’alimentation comprenant :

Le réservoir, la pompe de mise en pression, un filtre .

·         d’un circuit de récupération comprenant :

les détecteurs de limailles ou bouchons magnétiques, les filtres de récupérations, les pompes de récupération, l’échangeur thermique.

·         D’un circuit de mise à l’air libre (reniflard) pouvant comporter un ou plusieurs séparateurs centrifuges.

·         D’un circuit de drainage

 


4. ANALYSE DES PRINCIPAUX COMPOSANTS

Sur le circuit d’alimentation :

1.Le réservoir : placé le plus souvent sur le moteur, il assure le stockage de l’huile à l’arrêt, la réserve et la transition entre les circuit de pression et de récupération lors du fonctionnement.

L’huile est prélevée dans la partie inférieure (température plus basse et moins d’émulsion)

 

2.La sonde de température transmet la température de l’huile réservoir  à l’indicateur.

3.La pompe d’alimentation : fait partie du bloc de pompes (comprenant aussi les pompes de récupération), il s’agit généralement d’une pompe à engrenages entrainée mécaniquement par la turbomachine. Cette pompe est équipé d’un clapet de surpression qui évite les chocs de pression (coups de bélier). Le débit de cette pompe volumètrique est proportionnel à sa vitesse de rotation.

 

4. le filtre (filtration maxi 0.005 mm), il est muni d’un clapet by pass qui s’ouvre en cas de colmatage du filtre (sécurité)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5. les bouchons manétiques récupérent les particules magnétiques (analyse des défaillances éventuelles).

 

6. le transmetteur de pression d’huile transmet la valeur de pression d’utilisation à l’indicateur de pression d’huile.

 

7. le manocontact de pression mini alimente le voyant en cas de pession tro faible.

 

8. la sonde de température transmet la température de l’huile circuit  à l’indicateur.

 

Sur le circuit de récupération :

 

9. les filtres de récupération à grosses mailles (0.75 mm) et les bouchons magnétiques (analyse des défaillances éventuelles).

 

10. les pompes de récupération font partie du bloc de pompes (comprenant aussi la pompe de pression), il s’agit généralement de pompes à engrenages entrainées mécaniquement par la turbomachine. Leur débit total  est toujours supérieur à celui de la pompe d’alimentation car un certain volume d’air est récupéré avec l’huile.

 

11. l’échangeur thermique maintien la température à une valeur correcte pour tout les régimes de fonctionnement. C’est un radiateur refroidi par le carburant ou par l’air.

Il peut aussi  être placé sur le circuit pression (circuit à réservoir chaud).

Il est équipé d’un clapet by pass et parfois d’un clapet thermostatique courtcircuitant son action lorsque le moteur est froid.

 

12. le retour de l’huile au réservoir assure le dégazage (évacuation de l’air émulsionné) par centrifugation, le mélange air/huile tourbillone et les particules d’huiles plus lourdes sont centrifugées et recueillies dans le circuit alors que l’air s’évacue par un dispositif de mise à l’air libre.

 

5. ORGANES LUBRIFIES :

 

Pour réduire f, l’ensemble tournant est monté sur des paliers équipés de roulement à billes  (efforts axiaux) et de roulements à rouleaux (efforts radiaux).


Les roulements sont aspergées par l’huile sous pression.

 



Les divers engrenages et roulement des boitiers d’entrainement d’accessoires sont lubrifiés de la même façon.

6. ETANCHEITE

Pour éviter la perte d’huile, des joints dynamiques assurent l’étancheité entre les ensembles fixes et les ensembles mobiles.

Les joints toriques ne sont utilisés qu’à basse température pour de faible mouvement de rotation.

 

Les joints à lèvres assurent l’étancheité d’ensemble fonctionnant à toutes vitesses mais à basses températures.

 

 

 

Les joints sealoil ou graphite supportent des températures moyennes ils sont améliorés par l’utilisation de joint magnétique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour réaliser l’étancheité des éléments tournants soumis à de hautes températures on fera appel à des joints labyrinthes.

Avec ce type de joint métallique, l’huile se perd entre les lèvres du labyrinthe, le faible jeu entre le sommet des lèvres et la partie abradable est mis sous pression par de l’air prélevé sur le moteur, la pression d’air s’oppose à la sortie de l’huile qui est maintenue à l’intérieur d’un boitier de roulement ( enceinte étanche).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7. PRINCIPE DE LUBRIFICATION DES ROULEMENTS

Le graissage des roulements est assuré par un ou plusieurs gicleurs qui pulvérisent l’huile sur les bille ou sur les rouleaux afin de créer le film de lubrification .

Les roulements sont montés dans une cage appelé boitier de roulement, l’étancheité de cette cage est assurée par des joints labyrinthes pressurisés par de l’air prélevé sur le circuit moteur.

L’air pénètre dans le boitier, empèche l’huile de sortir et participe au refroidissement.

L’huile et l’air émulsés sont recueillis par gravité en bas du boitier, l’air chargé de vapeur d’huile s’évacue par un reniflard (mise à l’air libre).

Ce reniflard aboutit à un séparateur centrifuge, ou est intégré à l’arbre tournant.

 

 

 


Il existe des montages a double enceintes une pour l’huile et une pour l’air, qui permettent une meilleure répartition de la pression d’air, une isolation thermique du boitier de roulement,

8 - DISPOSITIFS DE CONTROLE:

1. indicateur de pression d'huile:

2. indicateur de baisse de pression d huile:

voyant + signal sonore

3. indicateur de temperature d'huile:

4. indicateur de quantité d’huile

jauge

5. indicateur de colmatage filtre d'huile:

voyant + signal sonore

6. lndicateur de pression reniflard et de temperature reniflard:

si la pression reniflard augmente ===> usure trop importante des joints

si la température reniflard augmente ===> usure trop importante des joints

9-EXEMPLES DE CIRCUIT DE LUBRIFICATION:


1-Circuit régulé en pression à réservoir chaud JT9D (Boeing. 747)

 

 

 


2-circuit non régulé en pression à réservoir froid

-GE CF6 50 (A300)


-CFM 56 5 (A300)