LES CHAMBRES DE COMBUSTION :
1.1
ROLE :
Elle
génère l’énergie calorifique qui sera fournie à la turbine et au canal
d’éjection.
L’air et le carburant (énergie chimique) sont
transformés en chaleur (énergie calorifique).
1.2
LA CHAMBRE DE COMBUSTION
1
CARTER
CENTRAL
2
MELANGEUR INTERIEUR
3
MELANGEUR EXTERIEUR
L’air comprimé débité par le compresseur pénètre
dans la chambre de combustion à travers le carter central (réduction de la
vitesse d’écoulement)
Le carburant injecté se mélange avec une partie de
l’air et est enflammé .
L’air restant qui ne participe pas à la combustion
assure le refroidissement des parois de la chambre et par dilution le
refroidissement des gaz de combustion.
Le dosage idéal est de 1/15 (1 gr de carburant pour
15 gr d’air) ainsi la combustion sera rapide et complète.
La combustion peut avoir lieu avec des dosages
allant de 1/22 (dosage pauvre) à 1/ 4,5
(dosage riche) mais elle sera lente ou incomplète et le rendement ne sera pas
maximum.
En fait le flux d’air à la sortie du moteur se
sépare en 2 flux principaux :
v
Le flux primaire
traverse l’avant du tube à flamme et se trouve centrifugé, la diminution de
pression crée un courant de retour qui
assure l’accrochage de la flamme.
v
Le flux secondaire
assure la dilution c’est à dire le refroidissement des gaz avant le premier
étage du rotor de turbine, ainsi que le refroidissement des diverses parois.
![]() |
1.3
LES DIFFERENTES CHAMBRES DE COMBUSTION
Elles
équipaient les premiers réacteurs.
Elles
permettaient une mise au point et des interventions rapides mais occasionnaient
de grandes pertes de charges, un fort maître couple et un poids importants.
Elles sont les plus
courantes aujourd’hui.
Elles ont le meilleur
rapport puissance thermique/volume et sont légères.
Elles occasionnent un
maître couple minimal et peu de pertes par frottement, mais sont plus
difficiles à mettre au point.
C’est
un compromis entre les 2 solutions précédentes, elles sont plus lourdes que les
chambres annulaires et occasionnent plus de pertes de charges mais permettent
une mise au point plus facile. En fait ce type de chambre est apparu après les
chambres séparées et avant les chambres annulaires
On
trouve également des chambres de combustions disposées inversées ou à retour
afin de réduire la longueur du moteur.
1.4
LES INJECTEURS CARBURANTS
Ils
assurent la pulvérisation (vaporisation ) du carburant afin de permettre une
propagation rapide de la flamme et donc un bon rendement et une grande
stabilité de fonctionnement.
L’arrivée du carburant dosé selon les besoins par
le régulateur a lieu sous pression
( proportionnelle
à la vitesse du moteur).
Le carburant devra être pulvérisé aussi bien aux grands débits qu’aux faibles débits. La
variation de débit carburant peut varié de 1 (ralenti vol) à 30 (poussée maxi
au sol) .
Le débit dépend de K.S.¶Dp avec :
K coefficient qui dépend de la géométrie du
gicleur et de la viscosité du liquide
S la section de passage
Dp
la différence de pression amont aval du gicleur
Pour
permettre la variation du débit il
faudra donc modifier la section du gicleur car elle serait soit trop petite
pour un gros débit( réduction du débit) ou trop grande pour un faible
débit(mauvaise pulvérisation) .
On utilise donc des injecteurs à 2 débits :
v
Débit primaire
pour les ralentis, faibles poussées
v
Débit secondaire ou principal pour les moyennes et
fortes poussées.
La section du gicleur
principal est déterminée en fonction
du débit maxi de la pompe à carburant entraînée par l’arbre moteur.
Nota :
au démarrage des allumeurs(bougies) assurent l’apport de chaleur nécessaire au
démarrage de la combustion.